Avant-propos
Ceci est une fiction, les personnages de Shishou et de Mado sont inspirés de personnes existantes.
J’ai créé cette page par amour pour le sport, les sportives et les sportifs. J’ai l’espoir que l’organisation de grands évènements sportifs n’engendre que le positif à l’avenir Ma volonté a été d'aborder un de ces évènement du point de vue sportif, tout en déplorant certaines conséquences entrainées par des procédés employés dans le cadre de son organisation.
Shishou, Mado et moi
Shishou, c’est Shirine De l’enthousiasme, de la joie de vivre Agréable
Mado, c’est Madeleine De la bienveillance, de l’altruisme Douce
Une petite judokate De la sympathie, du partage Plaisante
Shirine et Madeleine ont quelque-chose qui les rend attachantes Beaucoup les apprécient et parfois les admirent
« Je suis attachée à beaucoup de choses Ma famille par exemple, que je ne peux voir que sur mes vieilles photos, ces photos j’aime les admirer et elles font partie de mes repères »
Le judo
Une confrontation a lieu, mais durant laquelle elles marient naturellement talent, force et considération Chaque combat qu’elles font, un plaisir à voir, à rapporter aux autres Présentation, imposition, préparation, action Soit pour Shirine : « Je pose mes mains, je m’installe et déplace, j’aspire, je lance ma technique » Boum Soit pour Madeleine : « Je pose mes mains, je fixe en haut, je déséquilibre, je lance ma technique » Boum
Leur jeu
« Le judo
C’est drôle d’apprécier des gens qu’on aime bien faire tomber Tous les moments au dojo et dans les gymnases me font du bien, à chaque fois je les emporte avec moi quand je rentre au foyer Bonne ambiance, opposition Comme Shirine, à l’entraînement, j’amuse mes partenaires et mon professeur J’aime bien Comme Madeleine, en compétition, je félicite mes adversaires après m’être battue fort contre elles J’aime bien Le judo m’aide à évacuer. Mes compagnons de jeu, ce sont mes proches, pour un temps Sur ces tatamis s’animent, pour un temps, les gens dont l’absence est la raison de ma solitude.
Mon jeu »
Leurs prestations, des instants de respect Une puissance qui se ressent Un beau tout
« Les impacts au sol, des bons souvenirs Beaucoup d’efforts physiques et d’émotions De belles expériences »
Les Jeux
Ils auront lieu cet été, Ils se passeront dans le pays dans lequel elles peaufinent leur pratique Comme souvent au quotidien, elles joueront, mais cette fois le rendez-vous sera différent, très précieux. Ces Jeux, ils seront leurs Jeux à elles, elles se préparent depuis longtemps pour que ce soit le cas
« Les Championnats
C’est ce week-end Mon professeur, qui connaît toutes les règles du jeu, a dit qu’on les accueillait cette année, dans le gymnase d’à côté. J’aimerais bien montrer aux judokas des autres villes notre dojo, et leur présenter la dame gentille de l’entrée aussi. Mais je ne pense pas qu’on pourra le faire. Les compétitions, ce n’est pas tous les week-ends, je vais donc pouvoir jouer un peu plus à mon jeu que d’habitude, je suis contente. D’ailleurs, dans ce jeu, on dit souvent que l’on combat. Quand je combattrai pendant les championnats, je pourrai être qualifiée pour un niveau plus haut, les départementaux. Je ne joue pas que pour ça, mais quand-même ça me plairait, et ça serait marrant »
Le bruit de la foule, les consignes de leur entraîneur Les vidéos et les photos Dans les tribunes, beaucoup de supporters suivent leur parcours
Elles vont être championnes Et elles sont déjà, tout du moins dans la catégorie plaisir, deux championnes de la vie Elle émane d’elles, elles la diffusent Ce qui est aussi, voire plus, précieux que de l’or. Cet or dont est faîte la médaille qu’elles iront cueillir
Elles sont comme la vie Belles et importantes
« Le bruit des chutes et les annonces des arbitres, mon professeur me coach Les parents qui filment leurs enfants Dans les tribunes, il n’y a pas de supporters qui me portent
Je serai championne aujourd’hui, ou non Comme d’habitude, sur ce tatami, je vais juste là où me porte la vie, un peu seule Et alors je vois cette femme qui me regarde dans le public. Je ne la connais pas et ne sais pas du tout qui elle est, mais elle a quelque-chose dans ses yeux Quelque-chose qui me fait me sentir aussi, voire plus, précieuse que de l’or. Cet or dont, grâce à elle, est maintenant fait le moment que je suis en train de cueillir
Et alors je suis comme la vie, Belle et importante »
Shirine Boukli et Madeleine Malonga sont deux judokates, elles font partie de l’équipe de France de ce sport. Elles participeront aux Jeux Olympiques qui ont lieu en cette année de 2024. Pour cette compétition, il n’y a, au plus, qu’un seul judoka sélectionné par catégorie de poids et par nation. Elles sont les représentantes de la France dans les catégories des -48kg pour Shirine et des -78kg pour Madeleine.
Mise à jour : Aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Shirine Boukli a terminé 3ème, Madeleine Malonga ne s'est pas classée.
Un extrait de leur palmarès :
Shirine Boukli :
Madeleine Malonga :
Madeleine Malonga possède un podcast qui a pour sujet la santé mentale, il se nomme « SM Flow »
Mes encouragements aux judokates et judokas en compétition aux Jeux Olympiques de Paris 2024, aux judokates et judokas qui visaient la sélection olympique et ne l’ont pas obtenue, ainsi qu’aux judokates et judokas qui pratiquent la compétition à tout niveau sportif.
Éléments complémentaires (à faire défiler)
Le haïku et le haïkaï Le haïku est un style de poésie provenant du japon. À l’origine, c’est un élément appartenant à un haikai, un autre style de poésie. Il en constitue le premier verset. Avec le temps, son utilisation a évolué et il peut se retrouver en-dehors d’un haikai et être un poème à part entière. Un haiku est composé de trois vers, selon la structure suivante : premier ver, 5 syllabes ; deuxième ver, 7 syllabes ; troisième ver, 5 syllabes. Il a pour objet l’expression des émotions et des sensations de façon brève et intense, et contient un élément en rapport avec les saisons. Le texte ci-dessus n’est pas un hakai et ne contient pas de haikus, mais les strophes en 3 vers en sont inspirées. Une référence au judo est faite, ce sport provenant du Japon.
La phrase « Sur ces tatamis s’animent, pour un temps, les gens dont l’absence est la raison de ma solitude » est inspirée d’un vers présent dans une chanson du groupe IAM intitulée « Les raisons de la colère ». Ce vers est le suivant :« Sur ma feuille s’étalent toutes les raisons de ma colère » et est chanté par l’artiste Shurikn. La chanson est elle-même une référence à un livre de l’auteur John Steinbeck intitulé "Les raisins de la colère".
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Juillet 2024